Le rêve de Mercier 1/5

Alain Pastor, mise en scène de Pascal Vitiello, avec Séverine Cojannot et Patrick Courtois.

 

 

 Duo qui ne fonctionne pas. Patrick Courtois vociférant pendant une bonne partie de la pièce, ce qui est très désagréable. Le texte d'Alain Pastor, qui n'a par ailleurs qu'un intérêt limité, devient difficilement audible. La façon de jouer de Patrick Courtois s'apparente à un procédé et on a du mal à croire au personnage qu'il est censé incarner. Il coupe par ailleurs Séverine Cojannot à deux reprises au mauvais moment et celle-ci ne se laisse pas interrompre, ce qui oblige Patrick Courtois à se répéter et met mal à l'aise le spectateur, qui a l'impression d'assister à une répétition de la pièce.

 

 Quant à Séverine Cojannot, elle interprète son rôle avec une certaine justesse mais on se lasse vite car les interprètes ont du mal à nous intéresser à leur destin.

 

 Pascal Vitiello n'ayant pas réussi à nous faire éprouver de l'empathie pour l'un ou l'autre des personnages, on demeure indifférent.

 

 

Modifié le 21 juin 2022

 

Au théâtre de la Contrescarpe